MAGNIFIQUE. Avant d’entamer la critique de ce film je tiens à dire que je n’ai jamais été un grand fan des films de guerre et des histoires comme celles – ci, les actes héroïques aussi vrai soient-ils ne m’intéressent pas (au cinéma bien évidemment). Et là j’ai adoré ce film !
Le film
Un film de Mel Gibson
Synopsis
Desmond Doss, fils d’un ancien soldat de la Première Guerre mondiale, veut apporter sa pierre à l’édifice lorsqu’éclate la guerre du Pacifique. En tant qu’objecteur de conscience, il souhaite s’engager mais refuse de tuer ou de porter une arme au combat en raison de ses croyances adventistes. Après de difficiles négociations avec l’armée, il est finalement affecté au poste d’auxiliaire sanitaire.L’unité de Doss est affectée à la 77ème division d’infanterie et envoyée sur le théâtre de la guerre du Pacifique pour participer à la bataille d’Okinawa.
Mon avis
Au tout début du visionnage, je me suis dit « mon dieu, c’est niait ! », entre le ralentis sur le visage de Dorothy, le bafouillage de Desmond devant elle. Le fait qu’il sourit comme un gosse tout le temps. Mais j’ai compris assez vite le coté caricatural de la légèreté de la vie quand on n’est pas à la guerre. Dans cette première partie, Le réalisateur nous fait des piqûres de rappel avec la scène du cinéma, le comportement du père, et l’enrôlement du frère.
La deuxième partie du film c’est l’entrée dans le corps de l’armée, avec encore une caricature (plus ou moins) du commandant hurlant sur ses hommes. Le réalisateur montre à merveille la pressions honorifique qu’on les hommes en s’engageant. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle ceux qui partent sur le front « les hommes de courage ». Mais le courage ne se définit pas uniquement dans le fait de porter une arme et de tirer sur tout ce qui bouge. Le courage c’est de défendre coûte que coûte ses valeurs. Le courage c’est aussi que malgré le jugement et les coups, de se relever et de servir sa patrie.
La troisième partie, malgré quelques faux raccords, montre la dureté de la guerre (et encore les images sont gentilles). Du sang des membres, des boyaux, oui mais aussi une attention, une peine, une solidarité, et un respect fondamental des ordres. Dans tout ce chaos naît un héro. Un héro, humain, fragile, un petit peu fou (je dis cela avec humour et respect bien évidemment)
De tous les films que je vous ai présentés, c’est vraiment celui que je vous recommande le plus de voir. Puisque hormis la qualité de l’œuvre il ne faut jamais oublier l’histoire. C’est notre bien le plus précieux.
Distribution
Andrew Garfield : Desmond T. Doss
Vince Vaughn : le sergent Howell
Sam Worthington : le capitaine J. Glover
Teresa Palmer : Dorothy Schutte
Hugo Weaving : Tom Doss
Luke Bracey : Smitty Racker
Rachel Griffiths : Bertha Doss
Nathaniel Buzolic : Harold Doss
Matt Nable : le lieutenant-colonel Cooney
Milo Gibson (: Lucky Ford
Richard Roxburgh : le colonel Stelzer
Ryan Corr : le lieutenant Manville
Goran D. Kleut : Andy « Ghoul » Walker
Firass Dirani : Vito Rinnelli
Luke Pegler : Milt « Hollywood » Zane
Ben O’Toole : le caporal Jessop
Robert Morgan : le colonel Sangston
Nico Cortez : Wal Kirzinski
Richard Pyros : Randall « Teach » Fuller
Ben Mingay : Grease Nolan
Harry Greenwood : Henry Brown
Damien Thomlinson : Ralph Morgan
Rhys Bellamy : Desmond Doss, jeune
Philip Quast : le juge
James MacKay : le procureur
Desmond Doss : lui-même
Bande annonce
Desmond T. Doss
Né à Lynchburg le 7 février 1919, Desmond est le fils de William Thomas Doss, charpentier, et de Bertha E. (Oliver) Doss
Enrôlé volontaire en avril 1942, Desmond Doss, qui est adventiste du septième jour, refuse de tuer ou de porter une arme au combat en raison de ses convictions religieuses. Par conséquent, il est affecté à un poste d’infirmier sur le théâtre du Pacifique lors de la Seconde Guerre mondiale où il contribue à sauver la vie de ses camarades. Doss est blessé par l’ennemi trois fois au cours de la guerre, ce qui lui vaut trois Purple Heart. Peu de temps avant de quitter l’armée, on lui diagnostique une tuberculose qui lui coûte un poumon. Démobilisé de l’armée en 1946 il passe cinq années sous traitement médical pour ses blessures et sa maladie.
Desmond Doss décède en 2006 à son domicile à Piémont en Alabama, après avoir été hospitalisé pour des troubles respiratoires, le même jour que l’autre récipiendaire de la Medal of Honor David B. Bleak . Il est enterré au Chattanooga National Cemetery à Chattanooga
J’ai adoré ce film, dur et puissant, je n’ai cessé d’être accroché à mon siège tend j’étais crispée !
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